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Renault cabriolet

Comme beaucoup de marques automobiles, il faut remonter à la fin du XIXème siècle pour retracer les origines de Renault. En 1898, Louis Renault transforme un tricycle De Dion-Bouton en petite voiture à quatre roues. Équipé d'une boîte de vitesse rudimentaire, la Type A étonne les riches particuliers et assure les premiers pas de la marque (fondée en 1899). Il s'agit, par la force des choses, de la première Renault cabriolet. Un toit rigide aurait en effet été bien trop lourd pour la faible puissance du moteur. Dans l'entre-deux-guerres, ce sont les Monaquatre et Primaquatre qui seront le fer de lance des cabriolets Renault. Relativement luxueux, ces derniers étaient la conséquence de la vision élitiste de l'automobile de Louis Renault. Ce dernier, échaudé par les déboires de son concurrent Citroën, souhaitait en effet se spécialiser sur ce segment. Au sortir de la Deuxième Guerre Mondiale, et suite à la mort de son fondateur, Renault est repris par l'État français et se spécialise dans la voiture pour tous.

Un succès tardif

La première Renault cabriolet d'après-guerre est la 4 CV découvrable. Très demandée sur le marché du véhicule d'occasion, elle n'a été produite qu'à un peu moins de 10 000 exemplaires entre 1950 et 1956. En marge de la production Renault, de nombreux cabriolets et roadsters ont également été proposés en petite série par des carrossiers. La Renault cabriolet emblématique des années 50 reste, néanmoins, la célèbre Frégate. Témoin des rêves de grandeur retrouvés de Renault après le succès de la 4 CV, cette dernière reste une berline clé dans l'histoire de Renault. Ses versions cabriolet seront produites par différents carrossiers de renom, tels que Chapron ou Letourneur & Marchand. Ils intégreront d'ailleurs le réseau de vente Renault. N'ayant pas pour habitude de produire des cabriolets, Renault délaissera quelque peu ce segment jusque dans les années 90 (si l'on excepte la Rodeo). À cette époque, la R19, puis la Mégane, enlèvent le haut et deviennent des voitures à succès au moment même où Renault, privatisé, fait un retour en force.

La Renault cabriolet moderne : gloire à l'originalité

Disponible sur le marché du véhicule d'occasion récent, la Mégane CC (pour coupé-cabriolet) fait partie des modèles produits après l'an 2000. Cette Renault cabriolet possède un toit rigide qui se rétracte dans le coffre. Elle est proposée avec des motorisations diesel (dCi 110 et 130) et essence (TCe 130). L'une des qualités souvent citées pour cette voiture est la grande contenance de son coffre, ce qui est rare sur ce segment. En 2010, la Mégane a été rejointe par une nouvelle Renault cabriolet : la Wind. Basée sur la plateforme de la Clio, elle reprend un grand nombre d'éléments de la Twingo II. Le toit s'escamote en pivotant et les deux motorisations essence proposées sont un 1.2 l et un 1.6 l TCE. Ils développent respectivement 100 et 133 chevaux, consomment 6,3 et 6,9 litres et rejettent 139 et 159 g/km de CO2.